Création d’une série d’affiches typographiques expérimentales explorant le thème du temps à travers ses dimensions culturelles, scientifiques, sociales et spirituelles. Le projet adopte une approche narrative et conceptuelle, où la typographie devient un vecteur de réflexion sur la mémoire, le changement et la matérialité. Chaque affiche propose une composition visuelle où les éléments textuels sont dispersés de manière à refléter la complexité et l’interconnexion des différentes perceptions du temps. Ce travail s’inscrit dans une démarche de design graphique conceptuel, mêlant recherche artistique et expression visuelle.
« Nous explorerons le concept du temps qui passe en ce qui concerne la science, les cultures et les religions, l’art et les valeurs sociales d’une manière narrative. Plutôt que de diviser chaque point de vue par des lignes très nettes, j’ai choisi de les disperser, car je crois que dans le concept du temps, tous les aspects fonctionnent ensemble et sont tous connectés. En même temps, il est aussi important de comprendre chaque aspect individuellement. Les premiers phénomènes auxquels nous devons penser, sont le changement et la mémoire. Ils constituent la base du temps qui passe. Ensuite, nous verrons la connexion entre la mémoire, le temps qui passe et le matériel (les objets). Les humains sont des êtres sociaux, donc les objets fabriqués et/ou utilisés par l’homme détiennent des informations sur le temps qui passe. Inévitablement, il encourage les formes de communication. Puisqu’avec le temps tout change, des évolutions se produisent. La Communication évolue en même temps que les êtres humains. Nous communiquons par de nombreuses façons, y compris par l’art. »
Altay Dagistan, « mémoire du temps qui passe ».
